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françois bousquet - Page 20

  • « L’islam est plus un projet politique qu’une religion »...

    Nous reproduisons ci-dessous un entretien donné par Jean-Louis Harouel au site de la revue Éléments et consacré à la question de l'islam. Agrégé de droit, professeur émérite de l'Université Panthéon-Assas, Jean-Louis Harouel a, notamment, publié Les droits de l'homme contre le peuple (Desclée de Brouwer, 2016), Libres réflexions sur la peine de mort (Desclée de Brouwer, 2020) et L'Islam est-il notre avenir ? (La Nouvelle Librairie, 2021).

     

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    Jean-Louis Harouel : « L’islam est plus un projet politique qu’une religion »

    ÉLÉMENTS : Qu’est-ce qui rend selon vous l’Occident et l’Orient, l’Europe et l’islam si peu compatibles ? Cela tient-il à la façon dont les Européens et les musulmans se représentent la liberté ? Ou à d’autres explications ?

    JEAN-LOUIS HAROUEL : Effectivement, alors que la supériorité intellectuelle, scientifique et technique de l’Occident s’est construite sur la liberté de l’esprit, celle-ci est obstinément refusée par l’islam. Dans la Déclaration sur les droits de l’homme en islam, adoptée au Caire en 1990 par l’Organisation de la coopération islamique (OIC), regroupant 57 États se réclamant de l’islam, il est interdit d’exprimer toute opinion qui serait « en contradiction avec les principes de la charia ». Celle-ci, qui est censée être la loi divine, limite la pensée humaine, laquelle est soumise à un conformisme bigot envers toutes les prescriptions et interdictions édictées par l’islam. Fondamentalement, l’incompatibilité entre l’islam et les sociétés européennes se situe au niveau de la liberté de l’esprit.

    Cette question de la liberté doit être rattachée à un autre clivage majeur entre la civilisation européenne et l’islam, qui concerne la question des rapports du spirituel et du temporel. Autant le principe de la disjonction du politique et du religieux a joué un rôle décisif dans l’essor matériel et intellectuel des populations européennes, autant l’absence d’une telle disjonction dans l’islam explique la grande stase pluriséculaire du monde musulman. Tandis que la tension entre le spirituel et le temporel inhérente au monde occidental a créé un espace où se sont glissés l’esprit de liberté et la curiosité scientifique, inversement, l’intrication musulmane du politique et du religieux a empêché cet esprit de liberté et cette curiosité de se développer. La séparation du politique et du religieux étant étrangère à la logique du système total que constitue l’islam, le déficit de liberté qui en résulte contribue grandement à expliquer le fait que, comme l’observe le célèbre écrivain algérien Boualem Sansal, « les pays musulmans sont à un stade de développement politique, culturel et scientifique très archaïque ».

    ÉLÉMENTS : Diriez-vous de l’islam ce que Clemenceau disait de la Révolution : c’est un bloc ?

    JEAN-LOUIS HAROUEL : Assurément, l’islam n’est pas un bloc. Outre la fracture majeure entre sunnisme et chiisme, il existe un troisième grand groupe, celui des kharidjites. De plus, il y a eu formation au sein de l’islam de sectes dont les plus connues relèvent du courant mystique appelé soufisme. Et puis, au sein même du sunnisme, il existe depuis le VIIIe siècle quatre écoles théologiques : le malikisme, le chaféisme, le hanafisme, le hanbalisme. Ce dernier correspond à une tendance très exigeante, réclamant un respect intégral du Coran et de la Sunna, qui fut illustrée au tournant des XIIIe et XIVe siècles par le théologien syrien Ibn Taymiyya et au XVIIIe siècle par un cheikh arabe du Nadjd, Mohammed ibn Abd al-Wahab, lequel professa un retour à l’islam des premier califes et la suppression de toutes les innovations introduites au cours des temps. Ce qui est l’origine du wahhabisme, promu par l’Arabie saoudite et dont l’hégémonie croissante est source de grandes tensions au sein du monde sunnite.

    Il n’en reste pas moins que l’islam, dans sa version sunnite qui regroupe près de 90 % des musulmans et qui est pratiquement la seule présente sur le sol européen, fonctionne comme un bloc sur un point capital : l’affirmation dogmatique que le Coran n’est pas un livre inspiré mais qu’il est la parole même d’Allah, éternelle et dictée en une descente du ciel. Sur la base de cette certitude officielle, sont rejetés ou même persécutés les groupes musulmans minoritaires jugés hérétiques. C’est ainsi que le Parlement du Pakistan a décidé que le courant de l’islam d’inspiration réformatrice appelé ahamadisme n’était pas musulman. En conséquence, sur la tombe du physicien pakistanais Abdus Salam, décédé en 1996, où il était inscrit « Premier lauréat Nobel musulman », le mot « musulman » a été effacé. Ce reniement par l’islam d’un de ses rares très grands savants de science expérimentale (formé à Cambridge) montre combien il est illusoire d’espérer faire évoluer le monde musulman par la création de courants modernisateurs, voués à être taxés d’hérésies. C’est ce qui ne manquerait pas d’arriver à ce fameux « islam de France » dont nos gouvernants successifs s’obstinent à rêver le miraculeux avènement.

    ÉLÉMENTS : Vous citez Pierre Manent et son livre brillant, mais naïf, Situation de la France (2015), où il appelait de ses vœux une sorte d’aggiornamento avec l’islam. Comment cela serait-il possible au vu des pièces et des arguments que vous réunissez ?

    JEAN-LOUIS HAROUEL : Le généreux projet exposé par Pierre Manent dans ce livre, une sorte d’union ou d’alliance des chrétiens, des juifs et des musulmans au service de la nation France, ne peut que se heurter à de grandes difficultés, voire à une impossibilité. On peut penser qu’il y a pour le moins une part d’irréalisme dans son estimable confiance quant à l’aptitude de l’islam à respecter loyalement les traces symboliques de la matrice chrétienne de la France. Les restes de cette empreinte chrétienne de notre pays ne peuvent être qu’un objet d’abomination et de détestation pour bon nombre de musulmans. Il est vain d’attendre de l’islam qu’il respecte la spécificité d’un pays de « marque chrétienne » alors qu’il peut espérer le transformer en pays musulman. 

    Il n’est pas dans la logique de l’islam de s’astreindre à une « conversation civique » et de collaborer avec d’autres religions pour entretenir un état de choses dans lequel il n’est pas le maître. Il n’est pas dans la logique de l’islam d’obéir ou de négocier là où il peut commander. Il est voué à se saisir du pouvoir là où cela lui est possible. L’islam est voué à s’emparer de nouveaux territoires et à n’y laisser subsister les membres d’autres religions que sur le mode subordonné et humiliant de la dhimmitude. C’est cet esprit de conquête de l’islam qui se déploie actuellement sous nos yeux et à notre détriment. Car l’islam est aujourd’hui lancé dans la conquête de l’Europe en général et de la France en particulier, submergeant des zones entières et y installant avec arrogance sa civilisation, ses minarets, son droit, ses mentalités, ses modes de vie. Car l’islam n’est que très secondairement une religion au sens que l’on donne à ce mot en Europe, à la lumière de deux millénaires de chrétienté. L’islam est aussi et surtout un projet politique, si bien qu’il vise à imposer son code de droit et ses règles de civilisation. De sorte qu’en de nombreux points de son territoire, la France, qui est la nation européenne comptant sur son sol le plus grand nombre de musulmans, s’est aujourd’hui transformée en un autre pays que la France : un pays musulman.

    ÉLÉMENTS : Ce n’est pas la première fois dans l’histoire que l’islam se lance à l’assaut de l’Europe. Mais comment notre continent, soumis à la « religion » des droits de l’homme, auxquels vous avez consacré un ouvrage, pourrait-il se défendre ?

    JEAN-LOUIS HAROUEL : Cette conquête silencieuse de l’Europe par l’islam se fait effectivement au moyen des droits de l’homme qui, transformés depuis plusieurs décennies en une religion séculière obsédée par la non-discrimination, exposent chaque peuple européen à voir des membres d’autres peuples s’installer chez lui et à mettre à profit ces droits pour travailler à le détruire et à le remplacer. Les droits de l’homme tels qu’on les conçoit maintenant permettent à un groupe identitaire installé au sein d’une nation européenne, étranger à elle par les origines et les sentiments, de la combattre de l’intérieur, cherchant à s’emparer du sol de cette nation et à éliminer son être afin de se substituer à elle. La religion des droits de l’homme – ou religion humanitaire – est aujourd’hui la religion d’État des nations occidentales. Instaurant une morale d’État vertueusement suicidaire, cette religion séculière handicape ainsi la France et les autres pays européens face au déferlement de l’immigration et à la présence sur leur sol d’un islam de masse, car elle interdit aux dirigeants de s’attaquer à ces problèmes et d’y répondre d’un point de vue politique.

    Or, pour combattre efficacement le processus de la conquête musulmane, il faut indiquer clairement aux populations musulmanes que l’accueil bienveillant dont elles bénéficient ne transforme pas pour autant des morceaux de France (et d’autres pays européens) en terre d’islam. Le groupe identitaire politico-religieux résultant de l’immigration musulmane doit être amené à se rapprocher de la conception européenne de la religion en mettant complètement de côté son arsenal de règles juridiques et de normes sociales. Il doit cesser de nous imposer sa civilisation, ses modes de vie, ses règles alimentaires et vestimentaires, ses mosquées triomphalistes de style arabe ou ottoman. L’exemple d’une résistance efficace nous vient de la vieille et exemplaire démocratie helvétique, où il est interdit d’édifier des minarets alors qu’il est toujours possible d’y élever des clochers. Les Suisses ont ainsi signifié aux musulmans vivant sur leur sol qu’ils n’étaient pas en terre d’islam. Ils ont refusé l’islamisation visuelle de leur pays, sa prise de possession symbolique par une civilisation étrangère, sans pour autant restreindre la liberté de culte. La Suisse a assujetti l’islam à un statut particulier, elle a institué une discrimination. Elle a tranché le nœud gordien des droits subjectifs, qui ligotent le pouvoir politique et le réduisent à l’impuissance.

    ÉLÉMENTS : Cette place occupée par les droits subjectifs en Occident n’est-elle pas à la fois ce qui démarque fondamentalement l’Occident de l’Orient – et ce qui, en l’état et aujourd’hui, rend l’Occident incapable de se défendre ?

    JEAN-LOUIS HAROUEL : Au nom des droits subjectifs et en vue de l’extirpation de toute forme de discrimination, nous sommes soumis à un régime disciplinaire qui vise à nous rééduquer. Dans les démocraties occidentales perverties par la religion des droits de l’homme, comme naguère dans la prétendue démocratie qu’était le monde soviétique, les citoyens sont écrasés par des tabous idéologiques dont la transgression est durement punie par le droit pénal : le totalitarisme droits-de-l’hommiste a pris la suite du totalitarisme communiste dans la volonté d’empêcher l’individu occidental de penser et d’agir librement. Pour autant, il faut faire une distinction entre les anciens droits de l’homme – c’est-à-dire les libertés publiques – et les nouveaux droits de l’homme, ceux créés par la religion séculière des droits de l’homme, qui détruisent ces libertés publiques. Tandis que les anciens droits de l’homme visaient à protéger les citoyens contre les excès du gouvernement, le peuple est aujourd’hui victime des nouveaux droits de l’homme, qui le privent de ses libertés et lui interdisent de se protéger contre la présence envahissante d’autres peuples, d’autres civilisations. Pour espérer pouvoir se défendre, l’Occident doit combattre résolument les nouveaux droits de l’homme, et remettre à l’honneur les anciens droits de l’homme, les libertés publiques, au premier rang desquelles la liberté d’exprimer sa pensée ou son opinion.

    Jean-Louis Harouel, propos recueillis par François Bousquet (Site de la revue Éléments, 28 octobre 2021)

     

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  • Ils veulent la peau des Européens !...

    Le 13 octobre 2021, Pierre Bergerault recevait sur TV libertés François Bousquet pour évoquer avec lui un essai de Georges Guiscard, Le privilège blanc - Qui veut faire la peau aux Européens ? , qui vient d'être publié aux éditions de La Nouvelle Librairie, qu'il dirige, et qui est consacré à la pensée « décoloniale »...

     

                                               

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  • Les écrivains maudits...

    Le magazine Valeurs actuelles publie un numéro hors-série intitulé Les écrivains maudits. Un numéro dans lequel on trouvera des articles d'Olivier Maulin, de François Bousquet, de Bruno de Cessole et d' Eric Letty. Évidemment indispensable !

     

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    A côté d’une littérature « officielle », qui épouse son époque, il en existe une autre qui provoque, qui dérange, qui agace les gens pétris de certitudes. Cette littérature de « maudits » est diverse, autant que la condition des écrivains qui la portent. Certains ont été adulés de leur vivant, d’autres n’ont obtenu la reconnaissance qu’après leur mort. D’autres enfin l’attendent toujours. C’est un florilège d’écrivains français que l’on propose aujourd’hui, de ceux qui honorent notre littérature.

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  • Le chef-d’œuvre posthume de Dominique Venner...

    Dans cette émission du Plus d’Éléments, diffusée par TV Libertés, une partie de l'équipe de la revue, autour de Patrick Lusinchi, évoque, à l'occasion de la sortie du nouveau numéro, la publication des Carnets rebelles de Dominique Venner... On trouvera sur le plateau, François Bousquet et Romain Petitjean, de l'Institut Iliade.

                             

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  • La société de surveillance...

    Le nouveau numéro de la revue Éléments (n°192, octobre 2021 - novembre 2021) est en kiosque!

    A côté du dossier consacré à la société de surveillance, on découvrira l'éditorial d'Alain de Benoist, les rubriques «Cartouches», «Le combat des idées» et «Panorama» , un choix d'articles variés, des entretiens, notamment avec le grand reporter Régis Le Sommier... Et on retrouvera également les chroniques de Xavier Eman, d'Olivier François, de Laurent Schang, d'Hervé Juvin, de Nicolas Gauthier, de Bruno Lafourcade, de Guillaume Travers, d'Yves Christen, de Bastien O'Danieli et de Slobodan Despot, ainsi que celle d'Ego Non consacrée à la philosophie politique...

     

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    Éditorial
    La fin du féminisme. Par Alain de Benoist

    Agenda, actualités

    L’entretien
    Régis Le Sommier : « Je suis un enfant du 11 septembre ! »

    Cartouches
    L’objet politique : le Walkman, oreilles baladeuses. Par Nicolas Gauthier

    Une fin du monde sans importance. Par Xavier Eman

    Cinéma : les vies rêvées d’Alain Jessua. Par Nicolas Gauthier

    Carnet géopolitique : En quête d’Empire. Par Hervé Juvin

    Champs de bataille : place à Vauban ! Par Laurent Schang

    La bovarhyène. Par Bruno Lafourcade

    Économie. Par Guillaume Travers

    Normopathes : les matons de Panurge. Le regard d’Olivier François

    Bestiaire : les cacatoès sont des hommes comme les autres. Par Yves Christen

    Sciences. Par Bastien O’Danieli

    Le combat des idées
    L’écrivain, le juriste et l’infectiologue : les Maulin, une famille face au Covid. Propos recueillis par Pascal Eysseric

    Le décryptage de Guillaume Travers sur la surveillance mondialisée. Propos recueillis par François Bousquet

    Jusqu’où accepteront-ils d’obéir ? » Retour à Stanley Milgram. Par Pierre Fouques

    Vingt ans après le 11 septembre : le cadavre « néocons » bouge encore. Par François Bousquet

    Panique à Kaboul : Cédric Bannel mène l’enquête. Propos recueillis par Pascal Eysseric

    Le mythe de la dématérialisation : l’écologie ne passera pas par le numérique. Par Guillaume Travers

    Collection Pinault à la Bourse du Commerce : la fièvre de l’art niais. Par Alix Marmin

    Les Carnets rebelles : le chef-d’œuvre posthume de Dominique Venner. Par Alix Marmin

    Dans la tête d’Alexandre Douguine, le prophète des 5 royaumes. Par Charles Castet

    Entretien avec David Engels : pour une renaissance de l’Europe. Propos recueillis par Éric Garnier

    La damnation d’Edgar P. Jacobs : un opéra de papier. Par Fabien Niezgoda

    Centenaire de Georges Brassens, l’infréchantable. Par Alain Lefebvre

    Inceste saison 5 : le métier à pleurer de Christine Angot. Par François Bousquet

    Avec Jules Vallès, soldat de la Commune : un écrivain sur les barricades. Par David L’Épée

    Dossier
    C’est grave docteur d’être Blanc ?

    Les racines religieuses du wokisme : Ubu au pays de Calvin et de Walt Disney. Par François Bousquet

    Les 26 privilèges noirs : pourquoi être Blanc n’est plus cool. Par François Bousquet

    Entretien avec Georges Guiscard : « Ah, ça ira, ça ira ! Les Blancs à la lanterne ». Propos recueillis par François-Laurent Balssa

    L’aristocratie selon Bernard Lugan, l’allure de Blake et l’art de vivre de Mortimer. Par François Bousquet

    Nos racines, leur racisme : vers la fin des z’humanités ? Par Anne-Laure Blanc

    Panorama
    L’œil de Slobodan Despot

    Réflexions au pied de mon poêle. Par Slobodan Despot

    La leçon de philo politique : Donoso Cortés, critique du libéralisme. Par Ego Non

    Un païen dans l’Église : coup de pied de l’âne au Palais des papes. Par Bernard Rio

    C’était dans Éléments : le contrôle social par l’ordinateur. Par Michel Lhomme

    Éphémérides

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  • Qui veut faire la peau aux Européens ?...

    Les éditions de La Nouvelle Librairie viennent de publier, dans la collection de l'Institut Iliade, un essai de Georges Guiscard intitulé Le privilège blanc - Qui veut faire la peau aux Européens ? , avec une préface de François Bousquet. Georges Guiscard est étudiant en sciences politiques et est auditeur de l’Institut Iliade, promotion Don Juan d’Autriche (2015 – 2016).

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    Georges Guiscard est étudiant en sciences politiques et est auditeur de l’Institut Iliade, promotion Don Juan d’Autriche (2015 – 2016).

    " Privilège blanc, racisme systémique, appropriation culturelle, micro-agressions… Voilà quelques-uns des concepts à la mode qui submergent les États-Unis et l’Europe depuis plusieurs mois. Que cachent-ils ? Un projet d’effacement de nos peuples et de nos cultures, avec une « chasse au Blanc » désormais ouvertement revendiquée. Pour le comprendre, il faut se plonger dans cette pensée « décoloniale ». C’est à cela que s’attelle ce livre avec une grande clarté.
    Outre de multiples contre-vérités, ce qui est démasqué est une idéologie de nature religieuse, le « wokisme » et ses prophètes, ses martyrs – saint George Floyd –, ses dogmes, ses excommunications. Une idéologie pleine de ressentiment qu’appuie, pour diverses raisons, une partie croissante de l’élite occidentale. Face à l’offensive dont ils sont la cible, aux Européens de réaffirmer avec fierté leur héritage. "

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